« stark bollock naked est une pièce forte sur un sujet rarement abordé : la pression sociale subie par les femmes autour de la trentaine, les mettant sous pression d’enfin procréer », a argumenté le jury présidé par la comédienne Catherine Elsen – lauréate du prix Nowuestalent en 2021. « Larisa a pris de grands risques, non seulement pour concevoir cette pièce, la mettre en scène et l’interpréter, mais aussi pour la produire et la commercialiser. Elle a réussi ce tour de force avec beaucoup de courage et a amené sa pièce de neimënster jusqu’au Fringe d’Edinburgh – et ainsi interpellé et touché de très nombreux jeunes gens. stark bollock naked est une mise à nu dans tous les sens du terme, un petit bijou de texte, de musique et d’images, qui tient dans quelques valises, au sujet d’un thème universel. »

Après une première résidence de recherche à neimënster, la comédienne, metteuse en scène et autrice luxembourgeoise Larisa Faber – nommée artiste associée de neimënster en 2023 – a monté la pièce stark bollock naked, une création jouée en anglais qui fait figure d’interprétation très personnelle et féministe de l’horloge biologique qui aborde avec humour les pressions sociales auxquelles est confrontée une jeune femme face aux questions de la maternité.

Cette résidence a permis à Larisa Faber de se poser des questions qu’elle n’avait jamais abordées auparavant. Pourquoi les femmes sont-elles constamment associées à la procréation ? Si l’idée de départ était de proposer une conversation philosophique sur l’horloge biologique, la prolongation de la résidence en raison de la pandémie de covid-19 a fait évoluer le projet, pour devenir une histoire centrée sur un personnage principal dans laquelle Larisa Faber dépeint les défis rencontrés par la protagoniste, comment ces difficultés ont affecté sa santé mentale et ce qu’elle fait pour y faire face.

Organisée par le ministère de la Culture, en collaboration avec la Theater Federatioun, le Trois C-L, et l’Assitej Luxembourg, la cérémonie a eu lieu en présence de S.A.R. la Grande-Duchesse et de la ministre de la Culture, Sam Tanson, ainsi que de nombreux artistes et représentant·es du secteur culturel. Elle était animée par Jacques Schiltz et Claire Wagener.